Brown-out, bore-out… Reconnaître les risques psychosociaux.

L’exposition aux risques psychosociaux peut peser sur la santé physique et mentale de vos équipes. Ce phénomène n’épargne aucun domaine d’activité, ni aucune position hiérarchique. Heureusement, il existe des outils pour éviter l’apparition de symptômes lourds à porter. On pense aux troubles de la concentration, l’irritabilité, la fatigue importante, les palpitations… Dans cet article, on vous donne quelques astuces utiles pour reconnaître et prévenir les risques psychosociaux, et ainsi favoriser le bien-être au travail de vos équipes. 

Reconnaître les risques psychosociaux 

Aujourd’hui, les entreprises se forment de plus en plus aux risques psychosociaux. Il s’agit des risques pesant sur la santé physique et mentale des travailleurs et travailleuses. Ils sont généralement le résultat d’une mauvaise conception, organisation ou gestion du travail et d’un contexte socioprofessionnel défavorable. Voyons les différents types de risques.

Le stress

L’INRS parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre le travail qu’on lui demande et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Le stress chronique est toutefois à distinguer d’un pic de stress ponctuel. Dans le premier cas, le stress est dû à un problème structurel et un environnement non propice au travail serein. Si elle est reconnue, valorisée et gérée, une surcharge de travail sur une période courte peut induire un pic de stress qui n’est pas forcément néfaste. 

Le harcèlement et les violences internes

On parle de harcèlement moral et de violences internes pour désigner divers comportements négatifs. Il peut s’agir de propos désobligeants, d’insinuations, d’humiliations, de mises à l’écart, de critiques abusives sur le travail, etc. Cela peut être un fait isolé, comme une insulte ou une menace, ou se manifester de manière répétée et sur une période plus longue. Dans les deux cas, elle peut avoir des conséquences très néfastes voire catastrophique pour la personne qui en est victime. 

Le burn-out

On parle de burn-out pour désigner un syndrome d’épuisement professionnel. Il se caractérise par un épuisement émotionnel, une vision négative des autres et du travail, et un sentiment de non-accomplissement personnel au travail. En somme, l’impression d’être vidé.e. 

Toute surcharge de travail n’est pas nécessairement significative d’un burn-out. Cependant, la surcharge de travail fait partie des facteurs importants de risques. Le burn-out peut concerner toutes les professions qui demandent un engagement personnel intense.

Pour identifier le burn-out, soyez attentif / attentive à ce qu’il se passe dans vos équipes. Difficultés à mener à bien des tâches, à assurer les rendus dans les délais et sans se mettre en danger, etc.

Le bore-out

Le bore-out est l’expression du désintérêt, ou de l’ennui au travail. Et il est à prendre très au sérieux parmi les risques psychosociaux. Lorsqu’il ou elle n’est pas suffisamment sollicité.e, un collaborateur ou une collaboratrice peut s’ennuyer et douter de la valeur de son travail. Le bore-out peut avoir des conséquences graves sur la santé et mener à un état dépressif. Les symptômes sont notamment un manque de motivation, un absentéisme important, un manque de plaisir à participer aux activités de l’entreprise, etc.   

Le brown-out

Il s’agit là d’une autre forme d’épuisement professionnel. Le brown-out est non pas un ennui, mais plutôt lié à une profonde perte de sens au travail. On parle donc de brown-out pour désigner un sentiment d’inutilité du travail, un manque de compréhension du pourquoi des missions et une absence de mise en perspective des tâches. Il en résulte une réelle démotivation et un désengagement du collaborateur pour son travail.

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