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Infirmières, aides-soignant.e.s, médecins et toutes les autres personnes travaillant à l’hôpital ont été applaudi.e.s en héros lors de la crise sanitaire. Pourtant, même pendant la crise, les revendications du personnel hospitalier mettent en évidence qu’il s’agit d’un public qui souffre d’une qualité de vie au travail moindre que la moyenne des Français et des Françaises. En effet, le burn-out ou épuisement professionnel est un problème récurrent à l’hôpital. Les risques psycho-sociaux sont particulièrement à craindre dans le milieu hospitalier. Cela est notamment lié à la nature du travail mais également – et malheureusement – aux conditions de travail dont souffrent tout le personnel hospitalier. Les spécificités du travail en hôpital créent des conditions spécifiques qu’il est indispensable de prendre en compte au moment d’ouvrir le débat sur la qualité de via au travail à l’hôpital.

La qualité de vie au travail à l’hôpital : un sujet épineux

Le milieu hospitalier a toujours été à l’avant-garde quand il s’agit de prendre en compte la qualité de vie au travail dans la fonction publique. Si l’hôpital revient souvent dans les discussions en lien avec la qualité de vie au travail dans la fonction publique, c’est qu’il s’agit souvent d’un vrai besoin. Le personnel hospitalier particulièrement exposé aux risques psycho-sociaux. Cela est notamment vrai avec la nature même de leur travail. Les personnes travaillant à l’hôpital sont exposées à des situations compliqués qui peuvent conduire à des charges mentales élevées.

Une évaluation complète du cadre de travail est nécessaire

La qualité de vie au travail provient de plusieurs facettes. Un certain équilibre entre ces différentes facettes est absolument nécessaire afin d’éviter un trop gros déséquilibre. Heureusement, de nombreux outils et méthodologies existent aujourd’hui pour évaluer la qualité de vie au travail. L’évaluation est le premier pas pour comprendre les dysfonctionnements sous-jacents. Une fois ces dysfonctionnements identifiés, il est possible d’élaborer, en concertation avec les parties prenantes concernées, un plan d’actions efficace.

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Un exemple d’un tel outil qui a fait ses preuves est le SLAC. Avec le SLAC, quatre facteurs sont pris en compte : Le Sens, le Lien, l’Activité et le Confort. Au lieu de se concentrer sur les émotions, on va regarder la réalité du terrain.

Le Sens permet de se placer par rapport à l’objectif de l’organisation de travail mais aussi par rapport au sens qu’une personne voit dans son propre travail quotidien. Le Lien permet d’évaluer les échanges formels et informels au sein d’une équipe de travail. L’Activité permet de savoir si l’organisation de travail met bie à disposition de ses salarié.e.s les ressources nécessaires afin de bien faire leur travail.

Conclusion

La qualité de vie au travail à l’hôpital est un vaste sujet, aussi complexe que peuvent l’être les conditions de travail des personnes qui constituent le personnel hospitalier. Pourtant, il est important que ces personnes, en charge de notre santé, se sentent bien dans leur travail. Afin d’en discuter avec un.e de nos consultant.e.s, nous vous invitons à nous contacter encore aujourd’hui. Nos longues années d’expérience sur la qualité de vie au travail à l’hôpital nous permettent de développer des formations et des accompagnements sur mesure.