Greta Thunberg, activiste pour le climat de 16 ans, a été couronnée Person of the Year (Personnalité de l’année) par le célèbre magazine anglais The Times. Ce titre, décerné chaque année à la personne qui a le plus fait parler d’elle dans les médias, est un reflet de l’angoisse grandissante qui existe au cœur de la société au sujet du changement climatique. Eh oui, la solastalgie – ou éco-anxiété – est une réalité pour beaucoup de personnes et a des conséquences négatives non seulement pour les individus qui en souffrent mais également pour… les entreprises. Comment les entreprises sont-elles affectées par ce phénomène émergeant ? Et surtout, quelles stratégies les organisations (de toutes tailles) peuvent-elles mettre en place pour éviter d’en souffrir les conséquences ?

La solastalgie, une souffrance psychique aux répercussions économiques bien réelles pour les entreprises

De prime abord, la solastalgie semble être un problème personnel : il s’agit d’une détresse psychique qui est causée par les changements environnementaux et plus particulièrement le changement climatique. Alice Desbiolles, médecin en santé publique spécialisée en santé environnementale et experte sur le sujet de la solastalgie, décrit les symptômes : insomnie, angoisse et dépression dans certains cas extrêmes. Mais ne vous y trompez pas, les entreprises sont impactées à plusieurs niveaux par la solastalgie.

Productivité des salarié.e.s souffrant de solastalgie

Le lien entre bien-être au travail et productivité n’est plus à démontrer : outre la popularité des Chief Happiness Officers (Chargé.e de mission bien-être) dans les entreprises, une étude de l’Université de Warwick en Angleterre a démontré que les salariés se déclarant « heureux au travail » sont en moyenne 12% plus productifs que leurs collègues. Les entreprises en sont conscientes et nombre d’entre elles mettent en place des stratégies et des politiques RSE qui visent à augmenter le bonheur de leur employé.e.s. Contactez-nous aujourd’hui pour mettre en place une stratégie/politique de bien-être au travail dans votre organisation. Les employé.e.s souffrant de solastalgie ne sont donc pas en mesure de donner le meilleur d’eux-mêmes.

Problèmes de recrutement

Les plus jeunes générations souffrent de plus en plus de la solastalgie. Cela se caractérise notamment par le fait de refuser de travailler pour certains employeurs réputés être irresponsable quand il s’agit de l’environnement. On réalise la vraie étendue du phénomène quand on sait qu’un collectif d’étudiants de plusieurs grandes écoles (HEC, AgroParisTech, Centrale Supélec, ENS Ulm, Polytechnique) a élaboré une charte s’intitulant « Pour un réveil écologique » et qui aujourd’hui compte plus de 32 000 signataires. Ces 32 000 signataires s’engagent à ne travailler que pour des entreprises engagées sérieusement dans la transition écologique. Pour contrer le greenwashing (le fait de déclarer prendre des engagements écologiques qui ne sont pas suivis d’actes concrets ou vraiment efficaces), le collectif met à disposition des étudiants et candidats des outils pour évaluer le vrai engagement écologique d’une entreprise. Une organisation sans politique environnementale ou RSE concrète sera pénalisée au moment du recrutement.

S’engager avec ses employé.e.s pour contrer la solastalgie

Que peut faire une organisation pour éviter de souffrir des conséquences de la solastalgie chez ses employé.e.s ? La réponse est simple : s’engager de manière sérieuse et efficace dans une démarche éco-responsable et inclure ses employé.e.s dans le démarche (s’ils le désirent).

La solastalgie provient également du fait qu’une personne se sente impuissante face au changement climatique. Inclure ses employé.e.s dans la définition et l’implémentation d’une politique RSE efficace peut aider ces personnes à se sentir utiles et alléger leurs symptômes… et donc à être plus engagé.e dans leur travail. De la même manière, une vraie politique RSE attirera des candidats brillants souffrant de solastalgie.

Une organisation, peu importe sa taille, est un acteur de la société civile qui peut faire avancer les choses : minimiser au maximum son empreinte écologique, s’engager auprès des décideurs (lobbyisme), avoir une activité qui vise à régler un problème environnemental, … La stratégie correcte à adopter varie d’une organisation à une autre mais, dans tous les cas, demande une réelle réflexion et étude sur les actions RSE qui auront un réel impact. Le réseau Nicomak compte de nombreux experts qui sont en mesure de vous accompagner aussi bien dans la définition de votre politique RSE et environnementale que dans l’implémentation technique et opérationnelle de cette politique. Contactez-nous aujourd’hui pour lancer votre démarche personnalisée !