Texte de loi RSE passé à la loupe Crédit image : Crédit photo : João Silas, Unsplash

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) concerne l’implication des entreprises quant à leurs activités environnementales et sociétales. Cela suppose donc d’en diminuer les effets négatifs (réduire son impact environnemental, améliorer les conditions de travail de ses employés, etc.), mais surtout d’en accroître les effets positifs.
Il est par conséquent primordial de savoir mesurer ces éléments à l’aide d’indicateurs pertinents, puis d’analyser les résultats pour mettre en œuvre vos objectifs RSE. C’est tout l’objet du présent article.

Etape 1 : maîtriser les standards et normes en vigueur

Il est impératif que vous soyez au fait des règles, normes, textes officiels et internationaux qui régissent la RSE. Nous ne pouvons pas tous les énumérer tant ils sont nombreux, mais voici les plus importants selon nous.
Pour commencer, les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme ont été adoptés en juin 2011. Ils sont venus élargir le champ classique de la RSE (environnement, société, gouvernance économique) pour y inclure les droits de l’Homme.

Outre la norme ISO 26 000 et le pacte mondial des Nations unies, ne négligez pas les Objectifs de développement durable adoptés en septembre 2015 par l’ONU. Ils régissent le cadre d’un nouvel agenda mondial pour un développement plus respectueux de la planète à l’horizon 2030.

Pour aller un peu plus loin, nous vous invitons à consulter notre article « Rse : ce que la loi exige des entreprises » .
Une fois ces textes maîtrisés, il vous faudra mettre en place les bonnes procédures et diffuser vos résultats de manière transparente. C’est in fine la confiance que vous allez établir entre le monde, les parties prenantes et vous qui compte.

Etape 2 : instaurer le dialogue avec vos parties prenantes

Vos collaborateurs les plus précieux sont vos parties prenantes. Maintenant que vous savez comment les identifier et dialoguer avec elles, il faut que vous instauriez un cadre de confiance propice à la discussion. Vous serez ainsi à même de développer des solutions innovantes et créer des partenariats gagnant-gagnant.

Cette communication libre vous permettra d’en déduire les stratégies d’actions à mettre en place pour accroître les effets positifs de votre activité. Vous saurez par la même occasion mettre à profit vos bonnes relations avec vos parties prenantes quand viendra le temps de rédiger votre reporting RSE .

Etape 3 : auditer ses pratiques

Pour pouvoir mesurer votre RSE, vous devez l’auditer. De nombreux outils s’offrent à vous.

  • Le diagnostic de performance globale : un outil gratuit d’évaluation en ligne développé en 2008 par le CJD (Centre des jeunes dirigeants). Il permet de s’auto-évaluer, de piloter sa démarche et de se comparer aux autres entreprises.
  • Le GEODD : groupement d’experts et d’outils pour le développement durable ; il propose un questionnaire destiné à recenser les opinions des salariés sur l’engagement en matière de développement durable de leur structure.
  • Le balanced scorecard : lancé en 1992, le balanced scoreboard – autrement appelé « tableau de bord prospectif » – est un système de gestion stratégique qui a pour vocation de piloter le déploiement de la stratégie générale d’une entreprise.

Si la question de l’audit vous laisse encore un peu perplexe ou si vous souhaitez approfondir la question, jetez un œil notre formation « Mettre en œuvre une démarche RSE ».