Autonomie au travail Crédit image : Photo d'Andrea Piacquadio sur Pexels, coupée par Nicomak

Favoriser et maintenir la motivation de vos collaborateurs et collaboratrices est primordial pour l’entreprise. Elle reflète non-seulement leur bien-être et QVT, mais sert aussi de booster de performance. Or, les entreprises ont tendance à négliger l’importance de l’autonomie pour la motivation au travail. Alors regardons cela de plus près. 

L’importance de l’autonomie pour la motivation au travail

Si on la retrouve régulièrement dans les « Soft Skills » recherchées par les entreprises, il y a bien une raison. L’autonomie est une grande source de motivation au travail. Elle procure un sentiment de responsabilité et favorise l’engagement des employé.e.s. En se sentant libres de travailler de la manière qui leur convient le mieux, ils et elles sont en effet plus efficaces et plus épanouis. 

Laisser de l’autonomie aux collaborateurs et collaboratrices est également le reflet de la confiance que vous leur accordez. Cela les motive donc naturellement à redoubler d’efforts pour être à la hauteur de cette confiance. 

En somme, favoriser l’autonomie au travail permet d’améliorer le bien-être et l’intégration des collaborateur.ice.s tout en faisant baisser les risques psychosociaux. Cela booste également la productivité et l’agilité de l’organisation. Mesurer le niveau d’autonomie de vos équipes peut vous aider à savoir où vous en êtes pour mieux la favoriser. Pour cela, il peut être bénéfique pour l’organisation de vous faire aider et accompagner dans votre démarche.

Mesurer et faire évoluer l’autonomie de vos équipes

Pour pouvoir développer l’autonomie au travail, il faut d’abord savoir d’où on part. Pour cela, l’idéal est de pouvoir mesurer l’autonomie de vos équipes. Voilà 4 stades de l’indépendance (ou absence de), que vous pouvez facilement observer au bureau. 

Stade 0 : Le collaborateur ou la collaboratrice a besoin d’être pris.e en charge. 

Il ou elle a du mal à se positionner, à maîtriser les codes, le vocabulaire, etc. Ce stade est particulièrement observable chez un.e nouvel.le employé.e qui débute dans ce métier par exemple. Pour en sortir, évoluer, et apprendre à effectuer les missions par elle-même, cette personne aura besoin d’être accompagnée. Vous pouvez par exemple la faire travailler en binôme ou lui attribuer des petites missions qui demandent de la recherche et de l’observation. Elle apprendra ainsi le vocabulaire et les ficelles du métier plus rapidement, au contact des plus expérimenté.e.s. Il peut également être bénéfique d’organiser des rendez-vous individuels pour faire des points réguliers et lui donner confiance. 

Stade 1 : Le collaborateur ou la collaboratrice aimerait agir en autonomie mais manque de ressources.

La personne en question souhaite exprimer son point de vue, intervenir, s’engager. Elle a un besoin de reconnaissance qui passe par un besoin de plus d’autonomie et de prise de risque. Elle n’a cependant pas encore toutes les clés ni les compétences pour pouvoir le faire. Pour l’aider à évoluer, donnez-lui plus de responsabilités. Demandez-lui son avis lors de réunions, donnez-lui la parole afin de lui montrer que vous valorisez son point de vue, etc.

Stade 2 : l’indépendance. Le collaborateur ou la collaboratrice est capable d’agir en autonomie mais ne le fait pas nécessairement. 

Le collaborateur ou la collaboratrice se sent plus engagé.e et motivé.e. Il ou elle souhaite s’investir d’avantages dans l’entreprise, s’exprimer, et se rassurer sur sa capacité à mener à bien des missions seul.e. En somme, il ou elle a besoin d’exister hors de l’équipe, sans nécessairement s’y opposer ou s’en exclure. Pour l’aider à évoluer et être un réel atout pour l’entreprise, reconnaissez son engagement et son autonomie. Assurez-vous également qu’elle inscrive cette autonomie dans un travail d’équipe et de coopération. 

Stade 3 : Le collaborateur ou la collaboratrice peut agir en autonomie totale et en faire un atout pour l’équipe.

Le collaborateur ou la collaboratrice sait tirer profit de son autonomie, mener à bien des projets et y investir son énergie. Il ou elle sait vers qui se tourner et avec qui travailler pour accroître sa productivité et sa performance. Il s’agit du stade où le collaborateur/la collaboratrice est réellement en phase avec son environnement de travail et sait embarquer les autres avec lui/elle.