La RSE dans l’agroalimentaire

Voici un secteur auquel nous avons tous et toutes affaire : l’agroalimentaire. Et pour assurer confiance et sécurité aux consommateurs et à toutes les parties prenantes, la RSE se décline aujourd’hui tout spécialement pour ce secteur. On vous explique ici pourquoi la RSE est inévitable dans l’agroalimentaire, et comment elle se décline. 

La RSE, nécessaire dans l’agroalimentaire

L’industrie agroalimentaire dans son ensemble a un impact fort sur les trois piliers de la RSE : l’environnement, la société et l’économie. Au-delà de ce constat, les attentes sociétales concernant ce secteur sont de plus en plus fortes. Les consommateurs et consommatrices portent une attention plus grande qu’auparavant sur les pratiques des producteurs et distributeurs en matière de protection de l’environnement, de respect de l’humain et de bien-être animal. Une étude Harris Interactive montre notamment qu’en 2019, 80% des 18-34 ans modifient leur comportement en conséquence de leurs inquiétudes liées à l’environnement, tout comme 71% des 35-44 ans. 

L’industrie agro-alimentaire a donc un rôle majeur à jouer en tant qu’acteur du développement durable. En outre, de réels avantages ont été observés à adopter une démarche RSE en entreprise. Elle constitue en effet un réel levier de performance, d’innovation et de bien-être pour les entreprises. La RSE permet également une vraie différenciation sur le marché. Et donc une plus grande compétitivité, une meilleure image de l’organisation, un engagement plus fort des collaborateurs, une plus grande fidélisation des client.e.s… 

Une référence : la norme ISO 26030

Depuis quelques années, la norme ISO 26030 sert d’outil de référence et de certification pour l’application de la RSE dans le secteur de l’agroalimentaire. Elle permet aux acteurs volontaires de développer une politique RSE adaptée à leurs enjeux spécifiques.  

La norme ISO 26030 se concentre sur sept questions centrales au cœur des pratiques du secteur de l’agroalimentaire : 

• Les Droits humains ; 
• Les relations et conditions de travail ; 
• La gouvernance de l’organisation ;
• L’environnement ;
• La loyauté des pratiques ;
• Les questions relatives au consommateur et à sa protection ;
• Les communautés et le développement local.

Elle fournit des recommandations et lignes directrices pour contribuer au développement durable. Elle permet ainsi de respecter les législations et réglementations locales tout en répondant aux attentes des parties prenantes. 

Utiliser les bonnes ressources RSE 

Plusieurs guides et actions peuvent permettre aux entreprises de l’agroalimentaire d’aborder sereinement le sujet de la RSE. 

La Coopération Agricole, qui rassemble plusieurs métiers et fédérations régionales en France, met à disposition plusieurs outils permettant la mise en œuvre de la RSE au cœur de la stratégie des entreprises agricoles. À destination des coopératives agricoles et agroalimentaires, la Coopération a publié Le Guide des Achats Responsables. Il permet aux coopératives de s’approvisionner de manière responsable, structurée et adaptée à leur taille, en accord avec les principes du développement durable.  

En outre, Nicomak accompagne les coopératives et organisations de l’agroalimentaire à développer leur engagement en faveur du développement durable, à le valoriser auprès des parties prenantes via un reporting RSE et à mettre en place une démarche ISO. Cela leur permet non-seulement de se conformer aux exigences légales et réglementaires mais aussi d’optimiser le pilotage de leur stratégie et de se positionner efficacement sur un marché de plus en plus exigeant.