Direction Crédit image : Jens Johnsson - image rognée par Nicomak / Licence Pexels

La RSE (responsabilité sociétale des entreprises) n’est plus une donnée secondaire de la gouvernance. C’en est même un élément incontournable. En effet, créer des conditions de travail propices à la collaboration, tout en contribuant aux enjeux de développement durable, permet aux entreprises d’inscrire leur performance dans la durée.

Oui, la RSE n’est pas seulement un outil marketing au service de l’image d’une entreprise, mais il en constitue un élément stratégique et intimement lié à la gouvernance.

Par conséquent, et dans ce contexte spécifique, le sujet de la RSE doit d’être porté par l’équipe dirigeante elle-même, mais également par le management et les parties prenantes de l’entreprise.

 

Le rôle crucial des instances de direction

Dans une étude menée par l’Orse (Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises) et Des enjeux et des hommes, en partenariat avec Bpifrance1, 47 % des 250 répondants au sondage ont constaté une progression du soutien des instances de direction en faveur de leur politique RSE. Le sondage a même révélé que les problématiques RSE sont soutenues par un membre du comité exécutif dans 59 % des entreprises du CAC 40. Ce qui illustre aujourd’hui son importance dans le développement des entreprises.

Un constat encourageant, qui laisse pourtant encore place à beaucoup de disparités et rappelle les manquements en matière d’ouverture aux parties prenantes internes et externes.

 

Identifier les parties prenantes et auditer leurs enjeux

La même étude met en effet en évidence que peu d’entreprises ont mis sur pied un comité externe de parties prenantes – seulement 28 % des entreprises du CAC 40 qui se sont prononcées, déclarent en avoir mis un en place. Or, une politique RSE ne peut être menée efficacement que dans le cadre d’un dialogue pensé et formalisé.

Pour commencer, il est important de les identifier pour mieux communiquer avec elles. Qui sont-elles ? Ce sont toutes les personnes qui possèdent un intérêt dans une activité. Et la liste peut être longue.

Pour vous aider à les identifier et à les cartographier, nous vous invitons à aller lire notre article consacré à la question : Comment dialoguer avec ses parties prenantes ?

Une fois ce travail réalisé, vient la phase d’audit des enjeux de ces parties prenantes. Nous vous recommandons d’être secondés à ce sujet. Nous proposons un accompagnement personnalisé pendant cette phase essentielle, laquelle consiste à interroger les personnes que vous avez ciblées. Nous les aidons notamment à identifier plus clairement et concrètement leurs enjeux par rapport à votre entreprise. Ce sont alors les parties prenantes qui décident ensemble de mettre en évidence et de hiérarchiser la criticité de leurs problématiques.

 

Proposer une stratégie de gouvernance

Une fois que les différents enjeux ont été mis en évidence, il faut les présenter au CoDir. Cette phase de restitution à la direction est essentielle à la bonne marche de votre approche RSE. Votre stratégie gagnante consistera alors à rapprocher votre cœur de métier des besoins de toutes vos parties prenantes – et pas seulement de vos clients.

Pour affiner davantage cette démarche coopérative, vous pouvez vous aider d’une analyse SWOT – de l’anglais Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). Vous mettrez ainsi en lumière les facteurs les plus favorables à votre entreprise. Et si vous voulez aller encore plus loin, nous proposons une formation complète d’une journée pour vous guider sur la voie de la co-construction de votre stratégie RSE.