Comment mesurer l'autonomie au travail ? Crédit image : Photo de Studio Republic sur Unsplash, coupée par Nicomak

Développer l’autonomie au travail de ses équipes est essentiel. L’autonomie permet de favoriser la performance de l’organisation, et une plus grande motivation et QVT pour les collaborateurs et collaboratrices. Mais comment être sûr.e qu’on va dans la bonne direction ? Comment mesurer l’autonomie au travail ? Regardons ça ensemble. 

Pourquoi mesurer l’autonomie au travail ? 

Aujourd’hui, on observe dans les organisations que l’autonomie au travail est un réel levier d’efficacité et de compétitivité. En effet, plus les collaboratrices et collaborateurs sont autonomes, plus elles et ils font preuve d’initiatives et d’auto-organisation. Cette “liberté” dans le travail favorise ainsi l’innovation, la motivation et l’engagement des équipes, mais fait aussi gagner du temps aux managers qui ont moins besoin d’intervenir.

Une grande autonomie peut également supposer une certaine maîtrise du poste de travail et une bonne capacité de réflexion. Développer l’autonomie de ses équipes leur permet alors de réagir plus rapidement à des obstacles ou à des situations difficiles, et avec une plus grande confiance.

En fait, mesurer l’autonomie au travail de vos équipes est un point de départ (et de suivi) pour favoriser son développement. Il peut aussi être pertinent d’évaluer le niveau de progression de l’autonomie d’une personne ou d’une équipe dans son travail. Cette démarche vous permettra de : 

  • savoir où vous en êtes ;
  • formaliser où vous souhaitez aller ;
  • trouver comment atteindre vos objectifs en matière d’autonomie, notamment en déployant un plan d’action efficace.

Comment mesurer l’autonomie au travail ?

Voici quelques exemples d’indicateurs que vous pouvez utiliser afin de mesurer l’autonomie au travail de vos collaborateurs et collaboratrices.

La capacité à prendre des décisions 

Le/la membre de l’équipe peut-il/elle décider d’interrompre momentanément son travail ? Prend-il/elle des décisions sans nécessairement et systématiquement demander l’avis d’un.e supérieur.e hiérarchique ? Une personne autonome au travail est capable de peser seule le pour et le contre d’une situation pour prendre des décisions avec assurance et efficacité. Elle n’a pas besoin d’être constamment supervisée ou guidée. 

La prise d’initiative

Une personne autonome au travail n’a pas de problème à prendre des initiatives afin de mener à bien ses missions ou résoudre un problème sans attendre qu’un.e supérieur.e lui dise quoi faire. Il faudrait contacter une personne pour faire avancer une tâche ? Elle est proactive, trouve le contact dont elle a besoin, et c’est parti. Elle doit accomplir une mission ? Elle se l’approprie et sait faire des ajustements pour la mener à bien.  

La responsabilité

Qui dit plus grande liberté d’action et d’initiative dit responsabilité. Une collaboratrice ou un collaborateur autonome prend des responsabilités, et assume son travail et ses résultats. Cela implique par exemple qu’en cas d’erreur, il ou elle saura prendre les mesures nécessaires pour rectifier le tire. Cela peut vouloir dire être capable de demander de l’aide : c’est aussi ça l’autonomie.

La gestion du temps

Si les échéances sont raisonnables, on peut attendre d’une personne autonome de savoir gérer son temps. Elle sait prioriser et travailler efficacement tout en restant concentrée et motivée. Pour cela, le collaborateur ou la collaboratrice doit savoir précisément les résultats attendus de son travail et connaître les outils, informations et contacts à sa disposition pour mener à bien sa mission. Alors ne confondez surtout pas “favoriser l’autonomie” et “abandonner ses équipes”.

La recette : des réunions en amont d’un projet, de bons outils de communication et des débriefs permettant une amélioration continue. Avec en bonus : se faire accompagner par des expert.e.s pour développer l’autonomie de vos équipes et déployer un mode de management adapté.