Crédit image : Photo de Yan Krukau sur Pexels, coupée par Nicomak

À distance ou dans les bureaux de l’entreprise, il n’est pas rare de rencontrer des problèmes de surcharge mais aussi de sous-charge de travail. Mais alors : quelle est la charge de travail correcte ? Comment ne pas épuiser ou démotiver vos équipes à cause d’une charge de travail mal répartie ? 

Problème de charge de travail : de quoi parle–t-on ?

Quand on dit “problème de charge de travail”, vous pensez à quoi ? De manière générale, on a tendance à penser à la surcharge de travail. C’est-à-dire la situation où un manager attribue ou demande trop de travail de la part d’un.e collaborateur.ice. Cette personne se retrouve alors avec trop de tâches à effectuer, ou des tâches trop importantes, avec trop peu de temps pour les traiter. On connait toutes et tous le fameux “je suis débordé.e”. 

Il est toutefois important de noter qu’une charge de travail importante, si elle est rare, temporaire, reconnue comme telle, n’est pas forcément mal vécue. Il est parfois motivant de se serrer les coudes et de se relever intensément les manches pour faire face à une situation inédite, un projet important ou un événement hors du commun. Mais dans ce cas, on gère, organise, discute et pourquoi pas compense la surcharge de travail.

Cependant, il est tout aussi important de souligner que la sous-charge de travail peut elle aussi être source de mal-être. En effet, la sous-charge de travail peut être très inconfortable. Elle a tendance à renvoyer à des questions de sens du travail: « quelle est ma valeur ? » ou « en quoi suis-je utile ? ». 

La charge de travail ressentie 

L’ANACT – l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail – fait la distinction entre 3 éléments composants la charge de travail. 

  • La charge de travail prescrite. Elle recouvre les tâches attribuées au salarié, et les objectifs attendus par le management. Cela concerne tant la quantité que la qualité.
  • La charge de travail réelle. Celle-ci désigne ce que le/la salarié.e a réalisé et par quels moyens pour atteindre les objectifs. Cela comprend les imprévus, les ajustements, l’aide que lui a apporté le reste de l’équipe, etc.
  • La charge de travail vécue. Plus subjective, il s’agit de l’évaluation que fait le/la salarié.e de son propre effort, et du sens de son travail. 

C’est finalement ce dernier élément qui va nous indiquer ce qu’est réellement la charge de travail correcte. En effet, un.e collaborateur.ice peut tout à fait être en burn-out en travaillant 35h par semaine ou moins, si la charge de travail vécue est trop importante. La clé est donc le soutien de ses équipes.

Bien gérer les risques psycho-sociaux 

Moins les conditions de réalisation du travail sont satisfaisantes, plus les risques psycho-sociaux sont élevés. Pour éviter les conséquences psychologiques, physiques et sociales négatives de la surcharge de travail, il est important pour les managers de mettre en place des outils permettant de préserver les collaborateur.ice.s.

En cas de surcharge, de sous-charge de travail, ou de toutes autres conditions de travail susceptibles de déboucher sur des risques psychosociaux, il est ainsi indispensable de mettre en place des politiques de prévention. Cela vous permettra de maintenir et développer l’attractivité de votre organisation pour attirer et conserver les talents et assurer une bonne QVT dans votre organisation.