Le management participatif : un atout pour la QVT

La qualité de vie au travail (QVT) passe par la prise en compte des idées et compétences des collaborateurs. Ceux-ci ont besoin de sentir qu’ils sont écoutés, valorisés et que leur travail a du sens. En partant de ces caractéristiques, le management participatif semble un outil tout trouvé pour satisfaire les employés et assurer la performance de l’entreprise. Alors regardons cela de plus près…

Le management participatif, c’est quoi ? 

Le management participatif est un type de management dont le but est de favoriser la motivation et l’implication des salariés dans l’entreprise. Outre celui de favoriser une ambiance de travail agréable et dynamique, l’engagement des collaborateurs a également l’avantage de constituer un levier de performance important. 

Ce mode de gestion suppose de responsabiliser les collaborateurs. Ils doivent par exemple être intégrés dans la vie quotidienne de l’entreprise et dans les prises de décisions. Rappelons que les personnes qui effectuent les missions sont les plus aptes à savoir comment les effectuer. Le management participatif prône le respect mutuel, le dialogue et la communication non-violente. En somme, ce mode de gestion mise sur l’intelligence collective. 

Appliquer un management participatif qui favorise la QVT

Se sentir inclus dans la prise de décision et dans l’élaboration des conditions de travail suscite un élan de motivation. Alors sans rien imposer, vous pouvez piloter le management participatif et encourager l’implication des collaborateurs. Voici quelques points identifiés par Nicomak et pouvant vous aiguiller :

Poser un cadre

Le management participatif rend les équipes plus autonomes. Attention, cela ne veut cependant pas dire que les collaborateurs sont livrés à eux-mêmes. Un cadre de travail reste toujours essentiel pour mener efficacement vos missions. Il est par exemple nécessaire d’intervenir lorsque les conditions du management participatif ne sont pas respectées. Cela évitera que la situation ne s’envenime et ne tourne au fiasco. Un autre exemple serait de définir ensemble la raison d’être de votre équipe. Pourquoi cette équipe existe et travaille-t-elle ensemble ? Réfléchir en groupe à cette question permet de garder le cap et d’avoir un fil conducteur qui aiguille l’activité au quotidien. 

Favoriser la communication non-violente 

Il est essentiel de mettre en place de bons outils de communication interne afin de favoriser les dialogues abondants entre collaborateurs. Ces outils permettront de réduire au maximum les malentendus et les conflits, qui constituent une réelle perte de productivité et sont créateurs de mal-être. En favorisant la communication non-violente, vous autorisez l’expression des émotions au travail et instaurez un mode de management basé sur la confiance et la bienveillance. 

Impliquer les équipes 

Certaines techniques d’animation des réunions permettent de mieux impliquer les équipes. Au lieu d’être descendantes, c’est-à-dire animées uniquement par un manager, les réunions peuvent par exemple être animées par les collaborateurs. Chaque participant est ainsi invité à prendre la parole afin de présenter une partie spécifique d’un projet, d’un budget, etc. Le manager laisse ainsi sa place aux équipes, qui sont plus autonomes. 

Vous l’aurez compris, le management participatif peut constituer un réel atout pour la qualité de vie au travail On peut même envisager qu’il en est la base. En effet, il permet aux collaborateurs de se sentir écoutés et valorisés. L’édition 2016 de l’enquête publique Conditions de Travail et Risques psychosociaux montre bien que 27% des salariés déclarent  ne pas éprouver la fierté du travail bien fait. Remettre le collaborateur au cœur de son activité permettrait donc d’améliorer sa QVT.