La QSE pour les nuls Crédit image : Photo de Startup Stock Photos sur Pexels, coupée par Nicomak

Votre compréhension de la QSE est plutôt vague ? Vous en avez entendu parler, mais vous n’êtes pas bien sûr de maîtriser le sujet ? Aujourd’hui, on a décidé d’écrire un petit guide rien que pour vous : la QSE pour les nuls. Il vous apportera toutes les clés pour en saisir les enjeux. La QSE n’aura bientôt plus de secrets pour vous !

La QSE pour les nuls : Définition de la QSE

Et oui, encore un acronyme. La QSE désigne les termes Qualité, Sécurité, et Environnement. Il s’agit en fait d’une démarche globale, mise en œuvre grâce à un système de management intégré (SMI) efficace et maîtrisé. Chacun des termes constituant la QSE indique les objectifs principaux de cette politique : assurer la qualité des produits et services proposés, favoriser le bien-être de ses équipes de travail, et protéger l’environnement

Toute entreprise peut décider de mettre en œuvre une politique QSE. Elle sert à mieux répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels, ainsi qu’aux attentes grandissantes des parties prenantes. Il s’agit d’une démarche entièrement volontaire, dans laquelle de nombreuses organisations voient un véritable levier de performance. En effet, la QSE est régie par plusieurs normes et fait l’objet d’une certification, qu’il est précieux d’obtenir. Celle-ci est délivrée par un organisme agréé, suite à un état des lieux qui atteste du respect des exigences managériales.

Les normes qui régissent la QSE

Il vous est possible d’obtenir 3 certifications QSE, qui reposent sur un certain nombre de principes de management. Toutes vous permettront notamment d’assurer à vos clients, futurs talents et autres parties prenantes de votre engagement en faveur de la qualité, du bien-être de vos équipes, et de votre impact sur l’environnement. Avec souvent, à la clé, de belles retombées commerciales. 

ISO 9001 : Management de la qualité. 

Cette certification atteste de votre engagement à fournir des produits et services de qualité. Pour l’obtenir, il convient donc d’améliorer la qualité de fabrication de vos produits, la qualité des services fournis par votre organisation, la durabilité et la technicité des matériaux que vous utilisez, votre SAV, etc.

ISO 45001 : Santé et Sécurité au Travail

Cette norme établit les exigences pour un système de management de la santé et de la sécurité au travail. Cette ISO fournit ainsi les lignes directrices vous permettant de mettre à disposition de vos équipes des lieux de travail sûrs et sains. Pour obtenir cette certification, vous devrez notamment mettre en œuvre des outils et dispositifs de prévention des risques d’accident du travail, des risques psychosociaux ou des maladies professionnelles.

ISO 14001 : Management de l’environnement

Cette norme établit les exigences et lignes directrices destinées à tout organisme souhaitant améliorer sa performance environnementale. La mise en place d’un système de management environnemental selon l’ISO 14 001 doit permettre de mieux connaître les impacts environnementaux générés par les activités de l’organisme, et d’en favoriser la réduction via une démarche d’amélioration continue des pratiques. La certification atteste également du bon respect de la réglementation.

Les trois piliers de la QSE 

La démarche QSE d’une entreprise repose sur trois piliers : 

  • La maîtrise des risques. Cela revient à analyser les risques (de mauvaise qualité, d’impact négatif sur la biodiversité, d’accidents du travail, etc), mais aussi à les prioriser et les prévenir. Il s’agit également de connaître sur le bout des doigts les exigences réglementaires en la matière, et de les respecter.
  • L’amélioration continue. Il s’agit ici de concevoir des actions concrètes qui permettent à l’organisation de s’améliorer petit à petit et de réduire progressivement le nombre de choses qui ne fonctionnent pas de manière optimale.
  • L’audit. Pour qu’une démarche de QSE soit pérenne, il est nécessaire de réaliser des audits. Ils visent à évaluer l’efficacité des actions menées et à identifier les axes d’amélioration possibles.