DPEF rapport intégré Crédit image : Photo de RF._.studio sur Pexels, coupée par Nicomak

La démarche RSE est aujourd’hui entourée d’un cadre légal impossible à ignorer. Le reporting RSE est lui-même de plus en plus codifié, notamment par la DPEF (Déclaration sur la Performance Extra-Financière) et la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive ). Aujourd’hui, on se penche sur la DPEF et son rapport intégré. 

Qu’est-ce qu’un rapport intégré ?

Dans le cadre de la DPEF, un rapport intégré est une communication synthétique qui présente les données financières et extra-financières d’une entreprise. Il a pour objectif de montrer comment l’entreprise crée de la valeur à court, moyen et long terme pour l’organisation et ses parties prenantes. 

Il s’agit en effet d’une démarche volontaire qui fournit une vision globale de l’entreprise en s’inspirant de l’initiative de l’International Integrated Reporting Council (IIRC). Ce rapport s’inscrit dans une logique de pensée intégrée, c’est-à-dire qu’il met en cohérence toutes les dimensions de l’entreprise : économique, sociale, sociétale, financière, environnementale, éthique et de gouvernance. 

Au regard des objectifs stratégiques de l’entreprise et de son écosystème, le rapport intégré rend compte de la performance et des objectifs de l’entreprise en se basant sur des indicateurs financiers et extra-financiers (parfois qualifiés de « pré-financiers » car se traduisant tôt ou tard en impacts financiers). Il revêt ainsi une importance stratégique.

En effet, le rapport intégré ne se limite pas uniquement aux ressources financières. Il définit la valeur d’une organisation d’après 6 types de capitaux :

  • Financier
  • Manufacturier
  • Intellectuel
  • Humain
  • Social et sociétal
  • Environnemental

Qui est concerné ?

Le rapport intégré n’est pas un document obligatoire. Il constitue cependant un excellent moyen pour toute organisation de communiquer sur ses engagements et son bien fondé. La démarche de reporting intégré peut en effet permettre d’améliorer la qualité des informations mises à la disposition des investisseurs et autres parties prenantes, de leur en proposer une forme différente, et de les diriger vers les documents réglementaires plus détaillés que l’entreprise publie. 

Le rapport intégré constitue finalement une opportunité pour toute entreprise de convaincre les parties prenantes de sa légitimité, de son utilité et de sa participation au bien commun

Comment réaliser un rapport intégré ? 

Vous souhaitez vous aussi réaliser un rapport intégré qui met en avant votre démarche RSE ? Nicomak peut vous aider à déterminer les indicateurs financiers et extra-financiers qui mettent en valeur vos engagements, et rédiger un rapport intégré sur-mesure. Voici les étapes clés qui permettent de réaliser un rapport intégré : 

  • Identifier toutes les parties prenantes
  • Identifier les processus de création de valeur pour l’ensemble des parties prenantes ;
  • Définir les objectifs stratégiques. Pour cela, il peut être utile d’effectuer une analyse des risques et des opportunités liées à votre activité grâce à une matrice de matérialité ou une évaluation du capital immatériel.
  • Élaborer un plan d’action aligné sur les objectifs stratégiques. Cette étape permet d’optimiser la création de valeur et d’anticiper les risques. 
  • Identifier et suivre les indicateurs de performance. Cela permet d’évaluer les processus de création de valeur et d’identifier les objectifs atteints ou non. 
  • Rédiger et publier le rapport intégré. Ce rapport doit rester synthétique (entre 15 et 50 pages) et accessible à toutes vos parties prenantes.