La CSRD : quelles implications pour les associations ?
La CSRD représente un tournant pour le reporting, la transparence et la durabilité des organisations européennes. Et si cela est moins souvent abordé, la Directive concerne aussi certaines associations. Dans cet article, Nicomak vous en dit davantage sur les implications de la CSRD pour les associations, et les meilleures pratiques à adopter la concernant.
CSRD : les associations sont-elles concernées ?
La CSRD est la Directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises. Elle vise aujourd’hui à renforcer les exigences de reporting pour un large éventail d’organisations. En général, la Directive s’applique surtout aux grandes entreprises. Cependant, elle peut aussi concerner les associations qui remplissent les critères de taille ou qui sont considérées comme des entités d’intérêt public. Notamment :
- Les grandes entités à but non-lucratif qui dépassent le seuil de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires ;
- Les associations impliquées dans des activités économiques significatives. Il peut s’agir de la vente de biens ou de services, ou encore de partenariats public-privé avec des entreprises ou des gouvernements ;
- Certaines associations qui ont une influence significative dans les domaines du développement durable, de la justice sociale ou de la santé ;
- Certaines entités qui reçoivent des fonds publics importants…
Ainsi, la CSRD peut concerner directement certaines associations. Cela dépend surtout de leur taille et de leurs activités. Elles auront alors l’obligation de rendre compte de leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, ainsi que leur impact.
Comment les autres associations sont-elles concernées ?
Outre les obligations de reporting, toutes les associations et ONG peuvent avoir un rôle à jouer dans cette démarche de durabilité.
- Partenariats et collaborations. Elles peuvent travailler directement avec les entreprises, et notamment les mécènes. Elles peuvent leur fournir des données sur des sujets spécifiques, comme l’impact social ou environnemental de leurs activités.
- Expertise sectorielle. Les associations disposent souvent d’une expertise sur des enjeux particuliers. On pense à la biodiversité ou aux droits humains, par exemple. Elles peuvent alors fournir des informations essentielles pour enrichir les rapports de durabilité des entreprises.
- Évaluation des impacts. Les associations peuvent aider à évaluer les impacts des actions des entreprises sur les communautés ou l’environnement. Elles fournissent ainsi des éléments concrets à inclure dans les rapports.
- Soutien à la mise en œuvre. En travaillant ensemble, les entreprises et les associations peuvent mettre en œuvre des initiatives durables, que les entreprises peuvent ensuite documenter dans leurs rapports.
- Plaidoyer pour la transparence. Les associations peuvent inciter les entreprises à améliorer leurs pratiques de reporting et à rendre compte de manière plus complète et transparente.
Bien que la CSRD vise principalement les entreprises, les associations peuvent ainsi contribuer de manière significative aux efforts de reporting des entreprises. Elles peuvent alors influencer et améliorer la durabilité au sein de nombreux secteurs d’activité.
Pour conclure, quelle que soit la taille ou le volume d’activité des associations, toutes peuvent s’impliquer dans la volonté de transparence et de durabilité des entreprises portée par la Directive européenne CSRD. Vous souhaitez impliquer davantage votre association dans une démarche de durabilité ? Nos expertes et experts Nicomak vous accompagnent ! On s’appelle ?