Entreprise libérée et autonomie au travail

L’entreprise libérée est une des mises en pratique les plus populaires de l’intelligence collective. Elle permet de libérer le potentiel de chacun des collaborateurs et de faire évoluer le collectif au bénéfice de la performance de l’organisation. Dans cet article, Nicomak décortique l’importance de l’autonomie au travail dans l’entreprise libérée. C’est parti ! 

L’autonomie au centre de l’entreprise libérée 

Le concept d’entreprise libérée a fait son apparition en 1993, grâce à l’auteur et spécialiste du management Tom PETERS. Ce n’est cependant qu’en 2012 qu’il a réussi à faire écho dans les entreprises françaises, grâce au travail d’Isaac GETZ et Brian CARNEY, publié dans le livre « Liberté & Cie. ». 

L’entreprise libérée repose sur l’idée que les collaborateurs sont entièrement autonomes dans l’organisation du travail. Ils déterminent notamment eux-mêmes comment mener leurs missions et organiser leur temps de travail. Ainsi, en laissant les employés prendre des initiatives au lieu de leur dire comment faire, on transformer l’organisation de l’entreprise. Les résultats ? Dans certaines entreprises libérées, liberté et confiance mènent à une augmentation de la performance et de la QVT.

Autonomie au travail, et autres grands principes de l’entreprise libérée 

L’autonomie au travail est effectivement le maître mot de l’entreprise libérée. Plus précisément, en voici les grands principes :

• L’auto-organisation. Les collaborateurs peuvent s’organiser comme ils et elles le jugent pertinent pour atteindre leurs objectifs. La notion de rôle prend le dessus sur le système hiérarchique pyramidale. Chacun doit trouver le rôle qui lui convient et le faire évoluer si nécessaire ;
• La conscience de soi. Les collaborateurs sont invités à s’auto-organiser en pleine conscience de leurs limites, leurs compétences et leurs aspirations.
• La prise d’initiative. Les salariés sont responsabilisés et encouragés dans la prise d’initiatives individuelles ;
• La liberté d’être soi. Dans l’entreprise libérée, nul besoin de “porter un masque” au travail. On attend des collaborateurs qu’ils se sentent libres d’être pleinement eux-mêmes. Cette démarche peut sembler secondaire, mais elle favorise le bien-être au travail, réduit les RPS et booste la performance.  
• La puissance du collectif. La force de l’intelligence collective, c’est de se saisir de la synergie potentielle d’un groupe. Invitée à être force de proposition, l’équipe collabore alors davantage et combine ses forces. L’intelligence collective favorise la mise en commun des expertises, expériences et ressources pour redoubler la capacité d’innovation et de résolution de problèmes. 

Comment favoriser l’autonomie au travail ?

Vous l’avez compris : l’autonomie au travail est au cœur de l’entreprise libérée. Heureusement, bien que l’autonomie ne soit ni innée, ni évidente dans une équipe, le manager peut favoriser son développement. 

Bien sûr, développer l’autonomie au travail ne se fait pas d’un seul coup. En effet, laisser soudainement trop d’autonomie à votre équipe peut lui donner l’impression que vous la laissez se débrouiller seule, causant ainsi de la frustration. Ainsi, dans un premier temps, il est essentiel de développer une logique d’autonomie et de confiance tout en cadrant suffisamment la relation pour que ce management s’inscrive dans la durée. 

Nous vous conseillons également de : 

• Vous assurer que les collaborateurs se sentent soutenus et accompagnés dans leur travail quotidien ; 
• Établir des lignes directrices et des limites ;
• Apprendre à communiquer avec différentes personnalités grâce à la Process Communication, qui peut faire une grande différence ;
• Comprendre le fonctionnement et les besoins psychologiques de vos collaborateurs ;
• Ajuster le niveau de libération adéquat pour votre équipe, plutôt que de suivre une recette managériale toute faite ;
• Vous faire accompagner par des experts. 

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